De nombreuses personnes sont fichées au FCC (Fichier central des prêts) à la banque de France. Celles-ci ont donc très peu de chances d’obtenir un prêt conso en se rendant par exemple dans un organisme bancaire ou en faisant des demandes auprès d’une banque en ligne.
Comment trouver alors un crédit dans cette situation lorsqu’on est un interdit bancaire ?
Faire appel à un crédit entre particuliers ou à une institution bancaire spécialisée en financement d’interdits bancaires
Lorsque vous êtes un interdit bancaire, rien ne vous empêche de faire appel à un prêt personnel entre particuliers, c’est-à-dire un prêt non affecté. Vous n’aurez pas à fournir de justificatif en faisant votre demande.
Aussi, l’utilisation des fonds est entièrement libre au cas où le crédit vous serait accordé. L’offre se développe de plus en plus sur l’internet et les taux pratiqués sont raisonnables. Le fichage FCC n’est forcément pas déterminant pour un prêt entre particuliers tant que votre capacité de remboursement est suffisante.
Certaines banques ou organismes de crédit sont spécialisés en financement des personnes fichées FCC. Une société comme Cofidis vous permet de bénéficier d’une variété d’offres avec des taux très intéressants. Elle permet également de bénéficier d’un regroupement de crédits pouvant s’étaler sur plusieurs mois.
Toutefois nous rappelons qu’un prêt sans justificatif n’est pas synonyme de ce que vous êtes exempt de fournir aucun document. Cela signifie que votre crédit ne sera pas affecté à un projet bien précis. Vous aurez besoin de prouver votre identité, votre domicile ou encore votre solvabilité.
Souscrire un crédit islamique
Peu connue il y a quelques années, la finance islamique représente une alternative crédible pour le financement des personnes ayant un profit d’interdit bancaire. Ce crédit distingue deux types de financement à savoir : le financement avec participation et le financement sans participation.
Le premier type de financement est basé sur le principe de partage des profits et des pertes et repose sur deux contrats : la moudaraba et la mouchara.
Dans le cas de moudaraba, la banque se contente de vous octroyer le capital financier. Elle ne dispose donc pas d’aucun droit de regard sur la gestion de votre projet et en cas d’échec, elle supporte intégralement la perte du capital.
En ce qui concerne la mouchara, la banque peut par contre avoir un regard dans la gestion du projet. La perte, en cas d’échec, est supportée par les deux parties.
Le financement sans participation concerne quant à lui les opérations à caractère commercial. Les contras les plus utilisés sont le mourabaha et l’ijara.
Dans le cas du mourabaha, la banque joue le rôle d’intermédiaire financier entre le vendeur et l’acheteur. L’article vendu doit être licite, son prix justifié et clairement affiché. À la différence de contrat, l’ijara permet l’usufruit du bien.
L’avantage majeur pour la souscription à un crédit islamique c’est que, contrairement aux prêts classiques, la banque ne perçoit aucun intérêt. Votre devoir le plus important sera de rembourser dans le délai prévu.
Toute personne physique ou morale, comme en finance classique, peut ouvrir un compte courant ou d’épargne. Il convient de respecter la légalité en déclarant ce compte. Pour l’ouvrir, il vous suffit de fournir un justificatif.