Avec une économie en constante expansion, les possibilités d’investissement sont nombreuses. Parmi elles, les start-ups ont le vent en poupe. Malgré que seuls 10 % d’entre elles deviennent des entreprises à part entière, ce moyen d’investissement reste très attractif.
Entre un financement participatif et un fonds commun de placement, nous vous disons ici comment procéder.
Le fonds d’investissement de proximité (FIP) et le fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI)
Plusieurs raisons peuvent motiver votre désir d’investissement. Il existe sur le marché des start-ups qui ont édicté leurs textes d’entreprise en tenant compte des spécificités liées à un investissement FIP ou FCPI. De ce fait, toute personne souhaitant investir sous ce régime bénéficiera d’avantages fiscaux substantiels.
À travers les FIP et les FCIP, vos actifs sont diversifiés et vos redevances fiscales sont réduites. Par ailleurs, ces mesures ont été pensées afin d’encourager les élans entrepreneuriaux des jeunes. Ainsi, il s’agit donc d’une offre de défiscalisation pour tout investisseur potentiel.
Notons toutefois que ce sont des investissements à long terme. Il faudra donc vous assurer de n’investir que des capitaux en surplus.
Le crowdfunding ou financement participatif
Fleuron de l’économie moderne, les plateformes de crowdfunding font office d’intermédiaires entre les nouvelles pousses d’entreprise et vous en tant qu’investisseur. Vous aurez pour objectif d’accompagner et de soutenir les start-ups dans leur expansion.
Ainsi, quel que soit votre titre, prêteur, actionnaire ou donateur vous serez amené à financer ses activités. Cela peut être un investissement intéressant fiscalement.
Le crowdfunding caritatif
Dans ce cas précis, il s’agira de dons. Votre investissement sera destiné aux ONG, aux associations ou aux initiatives personnelles. En effet, par le biais d’un appel à financement ces start-ups vendent une idée ou un projet bien ficelé qui dans la plupart des cas trouvera preneur.
Ainsi, en échange des retombées honorifiques du projet une fois celui-ci achevé, vous effectuez un don sans contrepartie pécuniaire. Vous n’aurez donc pas à connaître la gérance de l’entreprise.
Le financement participatif obligatoire
Si vous choisissez cette option, vous serez considéré comme un actionnaire à part entière. En effet, en contrepartie d’un apport de liquidité, vous obtenez des actions. Pour faire simple, vous acheter des titres d’une start-up qui vous donne droit à un pourcentage des gains de fonctionnement. Outre cela, vous recevez une quote-part lors de la revente.
Le crowdlending
En tant qu’investisseur, vous prêtez à un taux d’intérêt fluctuant entre 4 % et 10 % un certain montant à la start-up choisie. Il s’agit donc d’un financement qui vous sera intégralement remboursé.
Cette solution offre l’avantage d’être moins risqué, car en cas d’échec, vous avez l’assurance de ne pas perdre la totalité de votre mise.
La délégation du financement
C’est l’une des manières d’investir dans la PME de votre choix. En effet, à travers un mandat de gestion vous achetez des parts de celle-ci que ce soit une entreprise cotée ou non en Bourse.
Ensuite, vous désignerez une tierce personne physique ou morale pour la prise en charge de ce portefeuille. Par ailleurs, ce dernier devra s’assurer de la viabilité de l’investissement et trouver les bonnes opportunités pour la rentabiliser.